(réponse faite en français et non modifiée)
Monsieur le Président, cher Docteur,
Je vous remercie de m'avoir fait part de vos réflexions concernant le vote en France. Je crois que j'aurais voté pour la constitution mais en même temps le résultat n'est pas de quoi avoir honte. Quand les citoyens ne suivent plus la politique ce ne sont pas les citoyens à échanger.
Je comprend bien l'argumentation d'un des mes amis, qui m'a dit 'quelle erreur de faire voter les gens pour une constitution sans en même temps dire quel en sera le champ d'application'. C'est le devoir de nos hommes et femmes politiques.
Les dix c'est une tâche énorme. Et ajouter les Balkans (30 millions de personnes qui n'ont que la moitié des revenus des Polonais seulement, en Roumanie et en Bulgarie) ! Est ce-que nous pouvons approfondir l'Union avec ses nouveaux, est-ce que nous pouvons supporter les migrations qui en naîtront ' 10 ans sans un commissaire de votre pays est-ce que c'est vraiment imaginable ' Les frontières d'Europe en commun avec l'Iran ' Est ce-que nos concitoyens peuvent développer un sentiment profond et stable que cette région appartient vraiment à l'Europe ' Une région où 700.000 jeunes filles de l'âge de scolarité (source turque) ne sont pas scolarisées, une région où on ne tue plus -comme auparavant en Europe- l'homme qui s'approche d'une femme mariée en duel ou dans une bagarre brutale, mais où on mutile ou tue la femme qui s'éloigne du foyer. L'idée que la Turquie puisse devenir un pont d'Europe vers le proche Orient est une illusion : la Turquie y fut pendant des siècles un pouvoir colonial; les Arabes haïssent les Turcs !
Bon ! Pas plus, par cette matinée fraiche et claire. Je vous envoie mes salutations cordiales, ainsi qu'à MM. les Professeurs Brugère et Weyrauch.
Axel Reich